[Chronique] Rivage Mortel - Carrie Ryan

Lecture en français
Paru le : 17 mars 2011
Lecteur: Jeunesse
Genre : Zombies
Saga?: Oui, 2e tome d'une trilogie
Nombre de pages: 528
Éditeur: Gallimard Jeunesse
L'auteur:

Résumé:  
La vie de Gabry est calme et sereine dans son petit village au bord de la mer. Mais de l'autre côté de la Barrière, le danger est là. Les mudos reviennent de la mort, en quête de chair humaine. Pourtant un soir, la tentation est trop forte, Gabry et ses amis franchissent la Barrière...

Catcher, qu'elle aime, a-t-il été infecté ?
Et d'où vient Elias, l'étranger ?
Gabry, peut-elle croire en l'avenir ?
Pas avant d'avoir affronté le passé de sa mère, Mary, dans la Forêt...

UN AMOUR INTERDIT DANS UN MONDE TERRIFIANT PEUPLE DE ZOMBIES.
UN ROMAN ENSORCELANT QUI MÊLE HORREUR ET SENTIMENT.

Mon avis:

Après avoir lu La Forêt des Damnés, j'étais très excitée de lire la suite. Vous pouvez lire ma chronique du premier tome ici. Je lui avais mis 5 étoiles, c'est dire. Après lecture de Rivage Mortel, j'en viens à la même conclusion: ce livre mérite 5 étoiles.

Tout d'abord, la couverture est sublime. Je ne vois pas quoi rajouter.

Le début est un peu lent même s'il se passe des événements qui vont tout chambouler. A part ça, Rivage Mortel réunit tous les bons ingrédients du premier tome: une atmosphère pesante, un triangle amoureux, de l'aventure, des descriptions assez dégoûtantes. On se sent oppressés avec tous ces Mudos qui s'appuient sur les grillages. On se fâche avec les décisions des villes. Et, bien que les personnages ne soient pas les mêmes à quelques exceptions près, on est content de retrouvé ce monde peuplé de zombies.

Le cadre de l'histoire est différent, et vu que j'adore la mer et l'océan, j'ai beaucoup aimé me retrouvé dans ce paysage. Carrie arrive à décrire parfaitement la plage et les sentiments de Gabry face à l'immensité de l'océan. On se sent plus libre. Comme Gabry, on sent que plusieurs possibilités s'ouvrent à nous. Ce qui était moins étouffant. Ça change du petit village où vivait Mary!

Bien qu'on ait le plaisir de retrouver Mary, le personnage principal du premier livre, on s'attache vite à Gabry, sa fille. Cette dernière a toujours respecté les règles imposées par sa ville. Et ce qui est génial dans ce livre, c'est qu'on va la voir mûrir, faire des erreurs, hésiter. C'est sa voix, ses pensées qu'on lit et on ne peut que l'aimer. Je me suis reconnue à plusieurs reprises dans ses dires, sûrement par rapport à ce que je vis actuellement (non, je ne fuis pas de zombies!). J'aime particulièrement ce genre de livres qui permettent aux lecteurs de s'identifier. Certains passages m'ont vraiment pris aux tripes.

Puis, s'il y a un personnage que j'ai préféré, c'est bien Elias. Son côté mystérieux me fait chavirer. Il sait ce qu'il veut et ira jusqu'au bout. Je savais que celui-là allait tout chambouler. Je ne peux pas en dire plus au risque de trop en dévoiler. Mais je suis sûre que vous tomberez sus son charme... Même s'il y a aussi Catcher, qui m'a captivée.

Un autre bon point pour Carrie Ryan qui développe peu à peu son univers. Si on venait à peine de découvrir le monde après le Retour dans le premier livre, le second nous en dévoile un peu plus. Et j'adore! Comme tous ces livres futuristes/dystopiques qui ont un passé qui ressurgit dans le présent du livre. On veut savoir ce qu'il s'était passé là où tout a commencé. J'espère qu'on en saura plus dans le troisième tome! Enfin, j'adore l'écriture de Carrie Ryan. Même si parfois je trouvais qu'il y avait quelques longueurs, elle a la don de m'envoûter avec ses mots: que ce soit les descriptions des Mudos, les sentiments des personnages ou les lieux.

Vous ne serez pas au bout de vos surprises. L'auteur a bien joué avec mes nerfs tout au long de ce bouquin. Il y a tellement de révélations! Gallimard Jeunesse, quand comptez-vous publier la suiiiiite? 


Pour finir, voici une citation du livre. Une parmi tant d'autres belles phrases...

« Vivre, c’est prendre des risques. C’est se tourner vers l’avenir, même si on garde le passé à l’esprit. Accepter l’idée qu’on peut faire des erreurs, tout en estimant qu’on mérite tous d’être pardonnés. » – p. 414 

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